Pages vues le mois dernier

lundi 2 avril 2012

État d’urgence à Fidji, une menace cyclonique vient s’ajouter aux inondations


Des vacances au îles Fidji , ça vous intéresse ? Je vous dirais de rester chez vous, des innondations majeurs sont en cours et ils attendent un cyclone. Une autre signe de la fin du monde pour 2012 ! Que Dieux protège leurs âmes :
SUVA, lundi 2 avril 2012 (Flash d’Océanie)
Le gouvernement des îles Fidji a déclaré dimanche un état d’urgence relatif à une situation de catastrophe naturelle à la suite des nouvelles inondations qui ont frappé, depuis jeudi, plusieurs régions de l’Ouest et du Nord de l’île principale de Viti Levu.
Au moins 4 personnes ont trouvé la mort ces 4 derniers jours, toutes emportées par les eaux de rivières en crue.
Certaines des victimes se trouvaient à l’intérieur de véhicules happés par les eaux de passages submergés.
Les dégâts aux ponts et chaussées ont une nouvelle fois été très importants, coupant plusieurs axes routiers majeurs, dont celui reliant la capitale Suva à l’Ouest de Viti Levu, et notamment la ville de Nadi, où se trouve l’aéroport international.
Des dégâts similaires et très importants avaient déjà eu lieu lors de précédentes inondations survenues fin janvier 2012.
L’armée a été mobilisée pour prêter main forte aux services d’urgence, dans le cadre d’opérations de dégagement des routes ou de secours à des personnes prises au piège par les eaux, certaines ayant pu être sauvées alors qu’elles s’étaient réfugiées sur le toit de leur maison.


Le gouvernement dénombre actuellement environ près de 8000 personnes hébergées dans une petite centaine de centres communautaires d’accueil, disséminés à travers l’île principale de Viti Levu.
Les vols internationaux continuaient lundi à être fortement perturbés, le gouvernement local ayant décidé, fait exceptionnel, de réduire le flux de touristes vers l’archipel afin de ne pas ajouter à une situation déjà chaotique au plan de la prise en charge des touristes déjà sur place et qui, pour certains, sont contraints de prendre leur mal en patience.
Selon les chiffres avancés lundi, ils seraient pas moins de 2 milliers d’Australiens et près de 500 Néo-zélandais à être contraints de prolonger leurs vacances à Fidji.
Les compagnies aériennes nationales de ces 2 pays, Qantas et Air New Zealand, ont annoncé pour mardi des vols supplémentaires afin de leur permettre de rentrer chez eux le plus rapidement possible.
«Cette décision a été prise, à contrecœur, par le gouvernement de Fidji, afin d’assurer la sécurité des visiteurs internationaux et des ressortissants fidjiens désireux de revenir à Fidji», a précisé dimanche l’Attorney General (et notamment en charge du tourisme), Aiyaz Sayed-Khaiyum.
Fidji a accueilli en 2011 un total de 675000 touristes.
Le trafic aérien devrait progressivement retrouver la normale à partir de mardi, si les conditions météorologiques le permettent.
Ces inondations sont la conséquence des pluies torrentielles qui se sont abattues ces derniers jours dans cette région de l’archipel (et notamment les villes de Nadi, de Lautoka, de Sigatoka, de Ba ou encore de Tavua), du fait de la présence d’une zone dépressionnaire qui continue à stagner au-dessus de Fidji.
Les rues de Nadi, ce week-end, étaient transformées en véritables fleuves dont le niveau a atteint par endroit près de 2 mètres.
Le centre-ville de Nadi, submergé, a été fermé au public et des restrictions aux mouvements de personnes ont aussi été mises en place pour les centres-villes de Ba, Lautoka, et Sigatoka.
Alors que dans ces régions, les rivières sorties de leur lit semblaient avoir entamé une hase de décrue, plus au Sud, dans la grande banlieue de la capitale Suva, c’est la rivière Rewa, dont l’embouchure forme un delta, qui semblait elle aussi faire mine de sortir de son lit en dépassant lundi sa cote critique de 4,5 mètres.
Le cyclone Daphné long le Sud de l’archipel
État d’urgence à Fidji, une menace cyclonique vient s’ajouter aux inondations
Les services de la météorologie nationale avertissaient par ailleurs dès lundi du potentiel pour un autre système, baptisé Daphné, d’occasionner des dommages supplémentaires sur le flanc Ouest et Sud de l’archipel.
Daphné, selon sa trajectoire observée, devait longer les côtes Sud de Fidji, à une distance au large des côtes de quelque 500 km, en empruntant une direction Sud-est, à peu près à mi-chemin entre le Sud de Fidji et l’île du Nord de la Nouvelle-Zélande.
Les vents en son centre ont été mesurés par le centre météorologique régional de Nadi à une vitesse moyenne de 65 km/h avec des rafales à 85 km/h.
Coupures générales d’électricité
État d’urgence à Fidji, une menace cyclonique vient s’ajouter aux inondations
Dimanche, les inondations ont eu une autre conséquence collatérale: un transformateur du réseau électrique, emporté par un glissement de terrain, a provoqué une panne générale de plusieurs heures dans le centre de Viti Levu.
Depuis, la compagnie électrique nationale FEA tente de rétablir le réseau, mais est toujours contrainte d’effectuer des coupures tournantes de plusieurs heures par zone, la capacité actuellement réduite ne permettant pas de satisfaire à la demande nationale.
L’Australie et la Nouvelle-Zélande ont, dimanche, indiqué qu’ils étaient disposés à porter assistance à Fidji dans le cadre d’opérations humanitaires.
Les gouvernements de ces 2 pays ont aussi rehaussé leurs mises en garde à leurs ressortissants résidant ou désireux de se rendre à Fidji, en insistant sur le caractère dangereux de la situation actuelle.
Concernant les ressortissants français et européens se trouvant de passage à Fidji, l’Ambassade de France à Suva leur recommandait lundi par voie de communiqué d’ «informer (leurs) familles en France et en Europe».
«Il est préférable de quitter le pays si vous le pouvez»; ajoute le communiqué.
Au plan sanitaire, une nouvelle fois, les autorités sont particulièrement inquiètes au sujet de la résurgence de maladies favorisées par la présence de grandes quantités d’eaux stagnantes, comme la typhoïde, la leptospirose, la dengue ou encore la dysenterie.
Pour ces maladies, un nombré préoccupants de nouveaux cas était apparu après les inondations de fin janvier 2012.
pad Source: tahiti-infos


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire