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jeudi 5 avril 2012

05/04/2012...Grande-Bretagne, 20 millions de personnes concernées par des restrictions d'eau, 1200 euros d'amende aux contrevenants


Super ! Ils manquent d'eau en Grande-Bretagne...C'est bientôt la guerre de l'eau potable. Voici la situation :

Outre-manche, sept grandes compagnies d'eau s'apprêtent à mettre en place des restrictions d'usage, dont l'interdiction d'arroser son jardin, dans le sud et l'est de l'Angleterre. La mesure qui devait entrer en vigueur le 5 avril, selon la presse britannique,concernerait 20 millions de personnes.
Il sera interdit d'arroser les jardins, de laver voitures et bateaux, de remplir les piscines, les fontaines et les bassins. Les jardins publics sont aussi concernés.Quiconque sera pris en flagrant délit de manier un tuyau d'arrosage risque une amende de 1.000 livres, soit 1.200 euros. 
Le gazon anglais risque d'en prendre un coup.


« Nous avons eu deux hivers très secs, suivis de deux printemps tout aussi secs », déplore Dan Burdett, agriculteur à Hayward Heath, dans le Sussex (Sud de l'Angleterre). « On se repose normalement sur les pluies hivernales pour humidifier les sols laissés secs par l'été, mais cela n'a pas été le cas », observe-t-il.
Selon une porte-parole de Veolia citée par le quotidien The Guardian (www.guardian.co.uk) mercredi, les restrictions devraient durer « tout l'été, et très probablement jusqu'à la fin de l'année ». Elle a admis que si les précipitations demeuraient si peu élevées, l'interdiction pourrait se prolonger en 2013.
Seule l'Agence pour l'environnement peut délivrer des permis qui autorisent le prélèvement supplémentaire d'eau. Ces autorisations ne seront données aux compagnies d'eau que si elles prouvent qu'elles ont fait leur possible pour réduire leur consommation d'eau.
Le niveau des rivières dans les régions visées est aussi bas que lors de la grande sécheresse de 1976.
De nombreux agriculteurs disposent de réserves pour stocker l'eau tombée pendant l'hiver, « afin de pouvoir la réutiliser pour irriguer pendant l'été», explique Dan Burdett, mais la situation ne lui paraît pas moins préoccupante.
« Ma principale inquiétude concerne le niveau des rivières, si on tombe à un niveau qui ne nous permet plus de prélever l'eau pour abreuver le bétail ».
A plus long terme, il s'interroge sur une éventuelle succession d'hivers secs, et a déjà commencé à changer son choix de cultures.

Source : http://naturealerte.blogspot.ca/

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