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mardi 24 avril 2012

Des milliers de dauphins s'échouent sur les côtes du Pérou


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Que se passe t'il encore ? Des milliers de dauphins s'échouent sur les côtes du Pérou ! C'est triste et inquiétant à la fois ! Voici la situation :
Dauphin échoué , avril 2012 - Pérou
© ORCA
Plus de 3000 dauphins échoués ont été découverts sur des plages au nord du Pérou, depuis le début de l'année. Il s'agit sans doute du plus important échouage de l'histoire. Les activités d'extraction pétrolière avoisinantes sont montrées du doigt mais le mystère reste entier.
Ce sont les pêcheurs de la ville de Lambayeque, au nord du Pérou, qui ont été les premiers à observer ce phénomène tragique en février 2012. Depuis 3 mois, le spectacle sur 170 km de littoral du Pérou est effrayant: plus de 3000 dauphins se sont échoués, un bilan qui s'alourdit chaque jour.
Les circonstances de cette hécatombe restent floues: une certaine confusion règne sur le nombre de cadavres, les espèces observées et les causes comme en témoignent les articles de presse parfois contradictoires.
Toutefois, suite à une alerte lancée fin mars 2012, l'Organisation scientifique pour la conservation des animaux aquatiques, ORCA et l'organisation internationale pour la protection des dauphins, Blue Voice, en coordination avec la police de protection de l'environnement, ont ratissé 135 km de littoral à Chiclayo: entre San José (province de Lambayeque - Pérou) et la limite sud du parc national d'Illeescas (Porvince de Piura - Pérou). Ceci afin de confirmer les observations locales et de comptabiliser les animaux échoués.
Selon le rapport qui en est issu et réalisé par le Dr. Carlos Yaipen Llanos, directeur de l'ORCA, 2 espèces de dauphins ont été identifiées: le dauphin commun à long bec (Delphinus capensis) et le Marsouin de Burmeister (Phocoena spinipinnis).
615 carcasses de dauphins communs ont été dénombrées, toutes les classes d'âge et genres ont été touchés:  adultes males et femelles, mères allaitantes, jeunes, petits et nouveaux nés. En ce qui concerne les marsouins, 19 cadavres ont été comptabilisés, seulement des femelles et des jeunes.

 

Les cadavres étudiés présentent divers états de décomposition mais aucun d'entre eux n'a plus de 5 semaines. Des autopsies réalisées sur place ont révélé un "syndrome de décompression aiguë,  comme en témoignent les fractures des os périotiques de l'oreille moyenne, l'emphysème pulmonaire disséminé ainsi que les bulles d'air dans des organes tels que le foie, les reins et les vaisseaux sanguins" a déclaré le Dr. Carlos Yaipen Llanos.
Les hypothèses de leur disparition
Selon la Liste Rouge de l'UICN, le dauphin commun à long bec est souvent victime des pêcheries en tant que prise accessoire. Toutefois, le long des côtes du Pérou, il est également chassé pour l'alimentation humaine, d'ailleurs certains dauphins échoués ont été mangés par des habitants.
Concernant l'hécatombe du début d'année 2012, les biologistes supposent que la mort des dauphins pourrait être provoquée par des toxines ou des métaux lourds dissous dans l'eau de mer, dont la cause reste inconnue. Les cétacés sont également très sensibles aux bruits sous-marins et souffrent de la multiplication des activités humaines.
A ce titre, l'ORCA attire l'attention sur les travaux de prospection géologique qui sont menés dans la région par la compagnie américaine BPZ. En effet, celle-ci utilise une technologie d'exploration connue sous le nom de Sismique 3d qui peut affecter les dauphins.
C'est à Tumbes, au nord de Piura que la compagnie de prospection gazéifère et pétrolière BPZ exploite ce procédé pour obtenir des données sur les gisements de gaz et de pétrole.
Même si les sonars et ondes sonores utilisés par les compagnies semblent sans conséquence sur l'environnement, ils seraient au contraire à l'origine de la désorientation des dauphins et de leur décès. Selon une étude de 2003 menée par la Zoological Society of London sur les effets des sonars sous-marins, la formation de micro bulles d'oxygène dans le sang des dauphins  peut provoquer un syndrome de décompression, mettant à mal leur orientation et pouvant provoquer leur mort.
BPZ s'en défend et indique dans un communiqué du 11 avril que ses activités sont localisées à 500 km au nord de la province de Lambayeque, là où les dauphins échoués ont été retrouvés. De plus, BPZ indique que les échouages de 250 dauphins ont été observés le 6 février 2012, soit 2 jours avant le début de ses opérations sismiques. De plus, BPZ précise que d'autres cas similaires ont été enregistrés au Brésil et dans plusieurs états des Etats-Unis.
Enfin, la compagnie d'exploration souligne que ses équipes n'ont trouvé aucun mammifère marin mort dans sa zone de prospection. Notons que les dauphins ne sont pas les seuls animaux marins affectés par ce procédé, il touche aussi les baleines, les tortues et les phoques.
Dans tous les cas, les Ministres de l'Environnement et de la Pêche du Pérou ont été finalement convoqués le 10 avril pour fournir des informations quant au lien éventuel entre les causes de la mort des dauphins et des explorations pétrolières. Les ministres ont été également chargés de fournir des évaluations des risques sur la faune marine de la technologie Sismique 3D qui devrait être employée au large de toutes les côtes péruviennes. De nombreuses espèces d'animaux marins et plus de 20 000 dauphins seraient alors potentiellement menacés.
A ce titre, une enquête officielle, conduite par l'Instituto del Mar del Peru (IMARPE) a été ouverte pour tenter de déterminer les origines exactes de cette hécatombe. 3 mois après le premier échouage de centaines de dauphins, et alors que de nouveaux cadavres sont découverts chaque jour, il est temps que les autorités lèvent le voile sur cette tragédie.
Rappelons que début janvier 2012, une centaine de baleines-pilotes s'étaient échouées en Nouvelle-Zélande, sans que l'on en connaisse les raisons précises...
Source: Notre planete info 

Source :  http://ufoetnature.over-blog.com

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