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samedi 25 février 2012

Acta: Nouvelles manifestations en France contre le traité anti-contrefaçon


Acta , on n'as pas fini d'en entendre parler de tout ça ! Une maudite chance que les Anonymous sont là ! Viva la révolution ! Voici les dernières nouvelles:

''PROTESTATION - Des centaines de manifestants, nombreux à porter le masque des «Anonymous», ont de nouveau défilé ce samedi à Paris et en région pour dénoncer les atteintes aux libertés sur Internet, en particulier l'accord Acta sur la contrefaçon...Ils étaient 650 à Paris à manifester contre le très décrié accord Acta, ce samedi, selon la police qui en avait dénombré un millier il y a quinze jours lors d'une précédente manifestation dans la capitale.
Plusieurs manifestations regroupant quelques centaines de personnes au total ont également eu lieu à Lille, Rennes, Lyon, Marseille et Toulouse. Les protestataires entendent poursuivre leur mobilisation jusqu'à ce que l'accord multilatéral anti contrefaçon soit retiré.Signé par 22 pays de l'UE fin janvier, Acta crée des normes internationales pour la protection de la propriété intellectuelle et des droits d'auteur. Il est dépeint par ses opposants comme une atteinte potentielle grave à la liberté d'expression et aux droits des utilisateurs d'Internet.
>> Acta, l'accord international qui fait polémique en Europe
A Paris, les manifestants, plutôt jeunes, masculins, portant des vêtements sombres et le masque au sourire ironique des «Anonymous» ont défilé pacifiquement au départ de la place de la Bastille en scandant des slogans tels que «Acta tu passeras pas!», «partage, culture, liberté!» ou «liberté sur internet!». La plupart ont été mobilisés via Internet et par le bouche à oreille.
«Cet accord prévoit des lois répressives qui font de tous les internautes des délinquants potentiels. Bien sûr il y a les droits d'auteurs et les artistes doivent être rémunérés mais ce qui risque d'arriver si les gouvernants continuent dans la même logique, c'est qu'ils soient boycottés», a estimé Frédéric Couchet, délégué général de l'association de promotion et défense du logiciel libre (April).
Pour lutter contre la contrefaçon, «il faut, selon lui, revoir le système dans son ensemble et étudier toutes les possibilités sans idées préconçues négatives».«On espère qu'il ne faudra pas attendre une nouvelle génération de politiques nés avec le numérique pour qu'enfin ça se débloque!», commentait un jeune manifestant.


«Nos dirigeants voient Internet comme le minitel»
Les opposants à Acta étaient environ 200 à Rennes et à Toulouse, 150 à Lille, une centaine à Lyon et une cinquantaine à Marseille. Nombre portaient le masque des «Anonymous», d'autres des masques blancs ou des foulards. Plusieurs revendiquaient leur présence «en tant que simples citoyens».«On est tout à fait d'accord sur le principe de mettre en place une législation pour lutter contre la contrefaçon. Le problème, c'est que nos dirigeants voient Internet comme le minitel, un système archaïque. On l'a vu avec Megaupload. Ils auront beau leur couper la tête (aux sites faisant de la contrefaçon un commerce), ils renaîtront», a estimé un jeune Marseillais.

Les Etats cèdent un à un face à la grognePlusieurs pays de l'Union européenne, signataires du traité, ont déjà fait marche arrière, en gelant sa ratification. C'est par exemple le cas de la Pologne, de la République Tchèque, de la Slovaquie, de la Roumanie ou encore de la Lettonie.Mercredi dernier, Bruxelles a saisi la Cour de justice de l'Union européenne. Face aux protestations massives en Europe, la Commission européenne veut savoir si l'accord international ne viole pas les droits fondamentaux des citoyens. Anaëlle Grondin avec AFP

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